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Revue n° 45-46, 2003

A Johannesburg, les bahá’ís ont mis en avant les dimensions éthiques et spirituelles du développement durable

JOHANNESBURG, Afrique du Sud — Des représentants de la Communauté mondiale bahá’íe ont participé à presque toutes les activités du Sommet de Johannesbourg, aussi bien aux sessions intergouvernementales tenues au Centre de Sandton qu’aux ateliers informels organisés par le Forum de la société civile. Leur message n’en n’était pas moins très ciblé : reconnaître et intégrer les dimensions morales, éthiques, et spirituelles du développement durable.

Le point culminant de cette participation a été la déclaration de la Communauté mondiale bahá’íe intitulée « Religion et Développement à la croisée des chemins : Convergence ou divergence ? » [Voir article sous le titre « Religion et développement à la croisée des chemins : ... » dans le même numéro pour le text de la déclaration].

« La déclaration lance à l’ONU et aux dirigeants religieux du monde un appel audacieux et difficile », dit Peter Adriance, principal représentant de la Communauté internationale bahá’íe au Sommet. « Elle demande à l’ONU de reconnaître plus explicitement le rôle clé de la religion dans la poursuite du développement durable et elle invite les dirigeants religieux à rejeter toutes les formes de fanatisme religieux qui sont autant d’obstacles au développement et à la paix. »

Une trentaine de représentants de six organisations bahá’íes ou d’inspiration bahá’íe ont été accrédités au Sommet. Outre la Communauté internationale bahá’íe (organisation internationale non gouvernementale ayant un statut consultatif auprès de l’ECOSOC), les communautés bahá’íes du Brésil, du Canada et d’Afrique du Sud ont envoyé des délégués au Sommet. Deux organisations d’inspiration bahá’íe, le European Bahá’í Business Forum (EBBF), et l’International Environment Forum (IEF), ont également été accréditées : l’EBBF en tant qu’organisation non gouvernementale et l’IEF en tant qu’organisation scientifique.

Ces deux organisations ont apporté leur voix à la discussion sur l’éthique et la spiritualité, dit M. Adriance. Chacune a organisé des ateliers et des groupes de discussion sur des sujets liés au développement durable et à l’éthique, tant au Forum de la société civile qu’à des manifestations organisées en marge du Sommet près du Centre de Sandton. Divers thèmes ont été abordés : les indicateurs du développement durable, l’intégration de la science dans les communautés locales, les valeurs émergentes pour l’économie mondiale et l’éducation au développement durable. Plus de cent personnes ont participé à l’atelier sur les indicateurs du développement durable.

La Communauté internationale bahá’íe et la Communauté bahá’íe d’Afrique du Sud ont aussi organisé deux expositions, l’une au village d’Ubuntu et l’autre pour le Forum des ONG dans le but d’illustrer l’approche bahá’íe à l’égard du développement au travers de projets reflétant les valeurs et les principes qui sont au coeur du développement, tels que la loyauté, l’égalité des hommes et des femmes et la justice. M. Adriance pense que le message sur l’éthique et la spiritualité a été bien reçu.

Présent non seulement au Sommet de la terre à Rio en 1992 mais aussi au Sommet social de Copenhague en 1995 et au sommet Habitat II d’Istanbul en 1996, il ajoute « La dimension éthique du développement durable a été longuement examinée par de nombreux participants … Elle a été reconnue par les chefs d’Etat dans tous leurs discours et examinée dans de nombreux ateliers. La Charte de la Terre, qui souligne l’importance des valeurs et de l’éthique, a été abondamment citée à de nombreuses occasions et est devenue un point de référence dans une bonne partie de cette discussion. »

Et il dit encore que la plupart des engagements énoncés dans le Plan d’application visent les questions fondamentales que sont la justice et la morale.

« Les documents auraient pu être beaucoup plus explicites à cet égard, mais nous pouvons au moins être satisfaits de ce que les problèmes d’éthique aient été abordés au Sommet par beaucoup de personnes, à tous les niveaux, et que leur importance ait été reconnue. »



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