The earth is but one country and mankind its citizens --

 Baha'u'llah
ONE COUNTRY ONE COUNTRY EN ONE COUNTRY FR

Pour les dernières nouvelles concernant la Communauté Internationale Bahá’íe en anglais, se référer au site : Bahá'í World News Service
Revue n° 18, 1994

Choisir la justice

Les trois hommes tués dans l’attaque à main armée, qui a eu lieu au Centre bahá’í à Mdantsane le 13 mars, avaient été invités par les bahá’ís de ce district noir pour les aider à trouver des idées pour célébrer l’Année internationale de la famille dans leur communauté.

Les trois hommes étaient voués à la cause de l’unité entre les races. Ils ont tous choisi de vivre en Afrique du Sud, attirés par la possibilité de travailler pour la justice raciale.

Hooshmand Anvari

Hooshmand Anvari a quitté son pays natal, l’Iran, peu de temps après le début des persécutions en masse des bahá’ís, à la fin des années ‘70. Il est d’abord allé aux États-Unis où il a fait des études d’informatique et où il s’est marié. Après avoir visité l’Afrique du Sud en 1985, M. Anvari et sa femme ont décidé qu’ils pourraient contribuer à améliorer la situation entre les races. Ils ont donc projeté de s’expatrier, malgré le fait que M. Anvari avait obtenu la nationalité américaine peu avant.

« Il nous semblait qu’il y avait tant à faire pour les Africains ici, parce qu’à l’époque, les noirs n’avaient rien du tout », a dit Dina Anvari, 33 ans, la veuve de M. Anvari. « Nos parents et nos amis ont essayé de nous en dissuader en nous disant que l’apartheid était affreux. Mais pour nous, cela était un défi. Pouvoir travailler pour que toutes les races soient acceptées. Parce qu’à cette époque ils n’étaient acceptés nul part, sauf dans la communauté bahá’íe. Et c’était merveilleux de se rendre compte qu’on faisait quelque chose de vraiment juste. »

Les Anvari sont venus en 1990, et en 1991 ils ont fondé une petite école de travaux pour les enfants noirs à East London. « Bien qu’à cette époque les soi-disants écoles ‘blanches’ étaient ouvertes à tout le monde, les noirs devaient passer des concours de très haut niveau pour pouvoir y accéder », a souligné Mme Anvari.

Leur école, a ajouté Mme Anvari, a été créée pour aider les jeunes noirs à combler le fossé entre les écoles blanches et l’instruction qu’ils avaient reçu dans les écoles noires. Quand M. Anvari a été assassiné, a dit sa femme, ils s’occupaient d’environ 80 élèves avec des cours le samedi et après l’école. Mme Anvari a dit qu’elle projetait de continuer l’école.

Riaz Razavi

M. Riaz Razavi s’était également senti attiré par l’Afrique. Il a quitté l’Iran, son pays d’origine, au début des années ‘70, s’est installé dans un premier temps à Lesotho, où il a rencontré et épousé une Belge. Ils sont venus en Afrique du Sud au début des années ‘80 et pendant plusieurs années M. Razavi travaillait pour la banque de développement de Ciskei.

Il y a à peu près deux ans et demi, il a été engagé comme directeur de finance à l’université de Fort Hare, dans la ville d’Alice, l’université principale de Ciskei. Il a accepté ce poste en partie pour pouvoir aider la population noire du ‘homeland’, a dit Daniel Ramoroesi, un bahá’í noir qui était un ami proche de M. Razavi depuis Lesotho. « Il était un grand ami du peuple africain», a dit M. Ramoroesi. «Il aidait presque tout le monde. »

Les Razavi ont deux enfants, Rouhieh, une fille de 13 ans, et Jalal, un garçon de 15 ans. M. Razavi était aussi un musicien accompli. Il habitait à Kingswilliams Town.

Shamam Bakhshandegi

Dr. Shamam Bakhshandegi est né en Afrique, en Mauritanie. Après avoir fini ses études secondaires, il est venu en Afrique du Sud pour faire ses études universitaires, puis l’école dentaire. Après avoir obtenu son diplôme en 1989, il a installé son cabinet à Mdantsane, travaillant tous les matins à l’Hôpital Cecilia Makiwane et les après midis à sa propre clinique.

« Shamam était dévoué aux Africains et c’est la raison pour laquelle il voulait ouvrir son cabinet ici et travailler avec eux », a dit sa mère, Mme Badri Bakhshandegi, dans une entrevue récente. « Son cœur était toujours avec eux. »

Dr. Bakhshandegi était célibataire et il vivait à East London. Une personne dynamique qui parlait cinq langues, il était un membre très dévoué de la communauté. Il était membre du bureau local du Rotary Club et il écrivait des articles concernant l’hygiène dentaire pour le journal local des infirmières.



back to top




Page d'accueil | Langues | Recherche | A propos  | Nations Unies
 | Interreligieux | Profil | Perspective | Paix | Education | Arts
 | Développement | Livre | Environnement | Femmes | Prospérité mondiale | Droits de l'homme

La revue en ligne de la Communauté Internationale Bahá'íe
Copyright 2005 © par la Communauté Internationale Bahá'íe
Copyright and Reprint Permissions
Dernière mise à jour le 18/04/2024