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Revue n° 1, 1989

L’unité et les Nations Unies

Aujourd’hui, le monde regarde vers les Nations Unies avec un espoir renouvelé.

Grâce à une série de récents succès remportés par l’ONU, cette organisation a renforcé son image de marque. La trêve laborieusement négociée entre l’Iran et l’Iraq, le Prix Nobel attribué aux forces de paix des Nations Unies, et la conclusion d’un traité inédit sur la limitation des produits chimiques qui détruisent la couche d’ozone protégeant la terre des rayons solaires nocifs, ce ne sont là que quelques exemples de ces succès dus à l’ONU, et qui ont donné lieu à une nouvelle série de débats sur le rôle des Nations Unies.

Au coeur du débat, une reconnaissance croissante du fait que les problèmes globaux ne peuvent être résolus que par une coopération globale, ou – pour utiliser une phrase souvent mal définie – par l’unité d’action à l’échelle mondiale.

Comme l’a déclaré récemment Mikhaïl Gorbatchev devant les Nations Unies, « Aujourd’hui, le progrès mondial n’est possible que par la recherche d’un consensus humain universel tandis que nous avançons vers un nouvel ordre mondial ».

La liste des problèmes qui ne peuvent être résolus que par un tel consensus global est longue, et elle s’allonge toujours davantage: désarmement, protection de l’environnement, lutte contre le trafic de drogue à travers le monde, nouvelles épidémies, et même détérioration de la vie familiale et des valeurs morales. Or, tous ces problèmes concernent des agents (qu’il s’agisse de missiles, de produits polluants, de contrebande, de virus ou d’idéologies) qui franchissent librement les frontières et, par conséquent, requièrent une coopération étendue entre les nations, propre à garantir une action effective et efficace.

Cette perception, toute jeune encore, du fait que l’humanité doit s’unir ou bien qu’elle devra faire face à une série de crises intolérables, est en train de devenir rapidement la force motrice d’un dialogue à l’échelle mondiale et, en conséquence, le facteur-clef d’une réévaluation des Nations Unies.

Les bahá’ís du monde entier accueillent favorablement cette nouvelle orientation. Que toutes les nations doivent s’allier au sein d’une forme d’organisation globale garantissant la paix mondiale, c’est là, depuis plus d’un siècle, un principe fondamental de la Foi bahá’íe. C’est pourquoi les bahá’ís ont soutenu la Société des Nations puis les Nations Unies, saisissant toutes les occasions de collaborer avec ces institutions et de les promouvoir.

Plus important encore pour la tâche à venir, c’est peut-être de comprendre le principe de l’unité et son rôle dans la réédification du monde. L’unité doit être recherchée non seulement pour prévenir les crises qui menacent l’humanité, mais aussi parce qu’elle constitue le principe moteur de notre temps et qu’elle est en elle-même une finalité.

Les bahá’ís ont oeuvré patiemment, depuis un siècle, à l’édification d’une communauté mondiale composée d’individus dont le mode de vie et l’action morale se fondent sur les principes d’unité et de coopération.

La diversité de la communauté mondiale bahá’íe est à l’image de celle de l’humanité dans son ensemble. Les bahá’ís viennent de presque toutes les origines religieuses, nationales, raciales, ethniques, sociales et professionnelles. D’importantes communautés bahá’íes existent dans plus de 165 pays et plus de 2000 groupes ethniques sont représentés au sein de la Foi bahá’íe.

Au cours des dernières décennies, l’humanité a résolu d’immenses problèmes sur le plan de la technique. Des hommes se sont rendus sur la lune, les télécommunications fonctionnent désormais à une échelle qui, un siècle plus tôt, aurait été considérée comme de la pure magie, et certaines nations ont édifié des sociétés de consommation destinées à apporter à des masses d’hommes et de femmes un confort matériel dont n’auraient pas même rêvé les souverains des temps anciens.

Et pourtant, l’établissement d’une société mondiale véritablement fondée sur la coopération est resté un but inaccessible et il demeure la tâche la plus ardue – et aussi la plus urgente – qui incombe à l’humanité en ce jour.

Bien que le réseau mondial des communautés bahá’íes n’opère qu’à une échelle encore réduite (l’on compte actuellement environ quatre millions d’adeptes de la Foi bahá’íe), toute personne désireuse d’examiner les perspectives d’une réactivation des Nations Unies trouverait cette expérience utile et pertinente.



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Dernière mise à jour le 20/04/2024