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Revue n° 1, 1989

Les Nations Unies expriment leur inquiétude au sujet des bahá’ís d’Iran

NEW YORK — Pour la quatrième année consécutive, l’Assemblée générale des Nations Unies a exprimé sa
« grave préoccupation » quant à la situation des droits de l’homme en Iran. Comme les années précédentes, l’Assemblée générale a également fait mention des bahá’ís d’Iran, en observant que ceux-ci continuent d’être soumis à diverses formes de harcèlement et de discrimination.

La résolution votée par l’Assemblée générale en décembre 1988, ainsi que les témoignages qui l’ont précédée, constituent un résumé satisfaisant de la situation en Iran concernant les bahá’ís. Comme le fait observer la résolution, l’intensité de la campagne de persécution contre la communauté bahá’íe, qui dure depuis 9 ans, semble avoir diminué quelque peu en 1988.

Dans le même temps, toutefois, l’Iran n’a pas encore clarifié sa politique officielle à l’égard des bahá’ís, et la Communauté internationale bahá’íe, à l’instar des Nations Unies, demeure gravement préoccupée par la situation des quelques 300 000 membres de la communauté bahá’íe d’Iran.

Bien que l’on n’ait enregistré aucun assassinat au cours des 11 premiers mois de 1988, des rapports reçus à la mi-décembre indiquaient qu’au moins deux bahá’ís avaient été exécutés en automne. L’on ne dispose pas d’autres détails à l’heure actuelle, mais il semble que ces exécutions constituent des incidents isolés et ne représentent pas nécessairement un nouveau durcissement de la politique du gouvernement iranien.

A d’autres égards, le bilan annuel a été également varié. Bien que l’on n’ait été informé d’aucune arrestation depuis février 1988, et que la population carcérale ait diminué en cours d’année, passant de 200 à fin 1987 à environ 130 en septembre 1988, les bahá’ís demeurent sans aucune forme de protection ou de reconnaissance légales.

Quoique le ministère de l’Intérieur ait émis une circulaire priant les autorités locales de cesser de refuser aux bahá’ís leurs licences commerciales, des dizaines de milliers d’entre eux demeurent injustement privés de pensions de retraite, de travail et de titres de propriété.

Même si les enfants ont à nouveau accès aux écoles primaires et secondaires, l’on ignore encore dans quelle mesure les étudiants seront autorisés à poursuivre leur cursus universitaire.

En outre, les lieux saints bahá’ís sont toujours entre les mains du gouvernement, et les bahá’ís continuent à se voir refuser le droit de pratiquer leur religion. Ils ne sont pas autorisés à se rencontrer en tant que communauté, à disposer de lieux de réunion ni à entretenir des institutions administratives.

Daniel Wegener, représentant de la Communauté internationale bahá’íe auprès des Nations Unies, a déclaré ce qui suit : « Bien que la persécution systématique par l’Iran des fidèles de la Foi bahá’íe ait été apparemment moins sévère en 1988, la communauté bahá’íe de ce pays demeure une minorité opprimée, privée de la liberté de pratiquer sa religion et de vivre en paix. »

« Nous pouvons en conclure que la poursuite d’une pression internationale, illustrée par la résolution de la quarante troisième Assemblée générale en décembre dernier, demeure un facteur crucial dans le soutien et, nous l’espérons, le développement des améliorations constatées dans le traitement par l’Iran des bahá’ís en cours de l’année écoulée », a ajouté M. Wegener. Depuis 1979, plus de 200 bahá’ís ont été exécutés ou assassinés en Iran, uniquement en vertu de leurs croyances religieuses. Au cours de la plus forte vague de persécution, plus de 600 bahá’ís ont été injustement emprisonnés. Des dizaines de milliers d’entre eux ont perdu leur travail ou ont été dépouillés de leurs biens.

Or ces persécutions se fondent, purement et simplement, sur l’intolérance religieuse. Les bahá’ís ne se sont jamais opposés aux autorités et, selon les principes de leur Foi, ils sont tenus d’obéir à toutes les lois et de demeurer loyaux à l’égard de leur gouvernement.



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Dernière mise à jour le 11/10/2024