Revue n° 4, 1990
Adoption de la Convention sur les droits de l’enfant
NATIONS UNIES — Plus de vingt Organisations internationales non-gouvernementales dont la Communauté internationale bahá’íe ont participé au processus qui après dix ans de travail a abouti à la Convention des droits de l’enfant adoptée le 20 novembre 1989 par l’Assemblée générale de l’ONU. C’est le traité le plus complet jamais élaboré en faveur des droits de l’homme.
Cette Convention modifie et renforce les normes et les engagements internationaux existant dans le domaine de la protection de l’enfance. Elle introduit également un grand nombre de droits nouveaux pour les enfants : droit à un nom, à une nationalité et à une identité propres ; droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; droit au développement et à la protection contre l’exploitation.
La Communauté internationale bahá’íe est une des Organisations non-gouvernementales qui, en 1983, ont constitué un groupe de travail ad hoc chargé d’étudier cette Convention. Elle a offert ses connaissances et son expérience particulière au groupe de travail, composé de 43 nations, qui a élaboré la Convention proprement dite.
A titre d’exemple, la Communauté bahá’íe présenta à ce groupe de travail plusieurs déclarations et propositions, notamment un article concernant l’enfance et les médias, ainsi qu’un texte sur l’éducation des enfants. L’article sur les médias fut adopté avec quelques modifications mineures.
Machid Fatio, l’un des représentants bahá’ís auprès des Nations Unies a déclaré: « Les médias ont une influence énorme sur les enfants. Les progrès technologiques ont facilité la communication dans pratiquement toutes les régions du monde. Il y a d’énormes avantages potentiels à en obtenir pour les enfants grâce à des activités dans ce domaine. »
« Pour cette raison nous avons invité les Nations Unies à prendre en considération un article qui aidera à mettre en valeur le vaste potentiel des médias dans l’intérêt des enfants du monde. De fait, grâce à l’adoption de la Convention, il sera possible de faciliter dans ce sens, et avec succès, le développement des moyens d’information de masse. »
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