Revue n° 20, 1995
Un colloque au Palais de Luxembourg sur la Famille attire plus de 200 personnes
PARIS — Le 26 novembre dernier plus de 200 personnes, représentant une audience variée, se sont réunies au Palais de Luxembourg à Paris pour un colloque intitulé : « La Famille : Forteresse ou Détresse ? », organisée à l’occasion de l’Année internationale de la famille décrétée par les Nations Unies. Fidèle à sa tradition d’hospitalité, le Sénat a mis à la disposition de la communauté bahá’íe la prestigieuse Salle Clemenceau. L’occasion était particulièrement propice de développer le thème de la famille étant donné que le Sénat venait de débattre sur l’importance d’un retour à ce que sa majorité considère comme « une des valeurs essentielles sur lesquelles est fondée la société ».
Le colloque, organisé par le bureau de la Communauté internationale bahá’íe à Paris, l’Association bahá’íe de femmes et l’Association médicale bahá’íe, a réuni des conférenciers issus de différentes origines et domaines d’activités.
M. François Hanafi a parlé de « La famille toxique », en se basant sur son expérience en tant que psychologue. Le Professeur Relier, chef du service de médecine néonatale de Port-Royal, Groupe hospitalier Cochin, a partagé ses connaissances sur « Les conséquences pédiatriques de la fécondation in vitro ». « Ses révélations sur la fécondation in vitro et la manière dont les choses se passent réellement m’ont beaucoup impressionnée », affirme Mme Bernice Dubois, vice-présidente du Mouvement mondial des Mères, l’une des invités du colloque. « Il est difficile de savoir que les conséquences de la fécondation in vitro sont aussi graves, si on ne travaille pas dans ce domaine. »
Le président du Comité permanent des ONG à l’UNESCO, M. Rao Chelikani, a présenté le thème de « L’interaction triangulaire entre société, famille et individu ». Après une session animée de questions et réponses, la parole a été donnée à Mme Hélène Zographos-Meynaud, présidente de la Ligue des associations familiales de Grèce et vice-présidente du Mouvement mondial des Mères, qui a parlé de « La notion méditerranéenne de la famille ». Le directeur du Centre d’Information des Nations Unies à Paris, M. Hassan Fodha, a fait une présentation opportune sur « La portée et la signification de l’Année internationale de la famille ». M. Louis Hénuzet, membre du Conseil bahá’í européen, a clôturé le colloque avec « La vision bahá’íe de la famille ».
Ces différentes interventions, selon un point de vue scientifique, social, spirituel et religieux, ont permis aux participants au colloque d’avoir une vision large, mais unifiée sur un thème qui est l’objet de plus en plus d’attention aux niveaux local, national et international. Partant de l’approche individuel d’un psychologue jusqu’à la vision globale des Nations Unies, chaque intervenant a offert un point de vue unique soulignant l’importance de la famille aussi bien pour le développement personnel que celui de la société.
Lors de cet événement, M. Fodha, directeur du Centre d’Information des Nations Unies à Paris, a remis de la part des Nations Unies un prix à Mme Zographos reconnaissant le travail du Mouvement mondial des Mères pour l’Année internationale de la famille.
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